mardi 16 novembre 2010
Le grain
Au petit jour la lumière semble prometteuse, mais le temps se gâte assez rapidement. Les couleurs brusquement font place aux gris. Après les manœuvres nécessaires, les membres de l'équipage s'isolent, le roof est désert. C'est l'heure de la sieste, des échecs ou de la lecture. Entre la passerelle et sa cabine deux choses fascinent Paul, les jumelles et son hublot. Il se fait bien au bateau, je vois qu'il grandit et m'échappe un peu plus.
jeudi 4 novembre 2010
Nuit blanche
24 octobre 2010, tombée de la nuit.
Depuis le matin, partis de St Malo nous naviguons vers l'Aber Wrac'h.
A cette heure, les signaux visuels et messages radio commencent à prendre une autre dimension.
Avec le dernier changement de cap l'empannage involontaire nous guette...
Et malgré les retenues il nous faut rester vigilants.
dimanche 18 juillet 2010
Casablanca
Casablanca.
J'y suis un étranger. Je devine que dans toute cette excitation économique, il me sera difficile de photographier ce qui m'intéresse, une rencontre. Trop peu de temps pour cela. Les murs sont hauts et les portes closes.
Je décide de visiter en périphérie de la ville deux ateliers de mécanique. J'y apprends que certains y mangent des hérissons. Puis, avec Hafed un ouvrier, nous partons en quête d'un engrenage qu'il trouvera peut-être dans une casse. Beaucoup de temps est perdu car les personnes sont parfois injoignables ou les pièces inadaptées.
Toujours de fil en aiguille je rencontre le paysan voisin de l'un des ateliers, qui m'offre des légumes en remerciement de son portrait et me montre le serpent qu'il a tué. Il veut m'offrir autre chose mais trop tard, je suis déjà parti. Simple touriste...
jeudi 1 juillet 2010
dimanche 13 juin 2010
mercredi 9 juin 2010
mardi 8 juin 2010
vendredi 4 juin 2010
Expositions
jeudi 3 juin 2010
samedi 8 mai 2010
Abdellatif Laâbi
Mon fils aimé
j’ai reçu ta lettre
Tu as écrit toi-même l’adresse
tu l’as écrite avec assurance
tu t’es dit, si je mets ça
papa recevra ma lettre
et j’aurai peut-être une réponse
et tu as commencé à imaginer la prison
une grande maison où les gens sont enfermés
combien et pourquoi ?
mais alors ils ne peuvent pas voir la mer
la forêt
ils ne peuvent pas travailler
pour que leurs enfants puissent avoir à manger
Tu imagines quelque chose de méchant
de pas beau
quelque chose qui n’a pas de sens
et qui fait qu’on devient triste
ou très en colère
Tu penses encore
ceux qui ont fait les prisons
sont certainement fous
et tant et tant d’autres choses
Oui mon fils aimé
c’est comme ça qu’on commence à réfléchir
à comprendre les hommes
à aimer la vie
à détester les tyrans
et c’est comme ça
que je t’aime
que j’aime penser à toi
du fond de ma prison
Abdellatif Laâbi
jeudi 29 avril 2010
mardi 27 avril 2010
Gilles Durieux
jeudi 15 avril 2010
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