lundi 17 septembre 2012

En passant



Toulouse.
Pris sur le vif, ce visage est à peu près le seul souvenir "tangible" qui me reste de cette ville. J'aurais aimé m'attarder mais je n'ai pas osé, malgré l'invitation subtile et silencieuse du sourire qui a suivi. Cette occasion manquée d'un portrait me pèse...

8 commentaires:

Grégoire a dit…

Un très beau visage, un très beau regard. Un beau cadrage et de belles teintes.
Est-ce que je mentionne la superposition dommageable ou ce n'est pas la peine.

Pascal Bodin a dit…

Merci Grégoire, oui c'est dommage le type derrière, c'est pour ça que j'aurais bien aimé prendre quelques minutes pour un échange et un portrait. La façade du spectacle formait un fond superbe...

muriel a dit…

Une ville à travers un visage, belle idée...De belles couleurs, un énigmatique regard et des regrets...Voilà ce qui fait une très belle image...

Pascal Bodin a dit…

Merci Muriel :-)
Toujours cette idée de "femme paysage" chère à Tournier, tu sais, celle qui s'oppose à la "femme bibelot" ;-)

Laurence a dit…

Comme je regrette moi aussi cette superposition ... Tu vois, c'est contagieux !

Ceci dit, cette femme a une telle force de regard et les couleurs de la scène sont si pénétrantes que le regret devient nostalgie ... ce qui est beaucoup moins douloureux tu en conviendras !

Pascal Bodin a dit…

Merci Laurence, oui j'en conviens! :-)
Et puis peut-être un jour qui sait, une autre rencontre "en passant"?

Dom a dit…

Je suis toujours admiratif de ta façon de traiter la couleur Pascal, encore un très bel exemple sur celle-ci. Pour le coup, on en oublie le passant inopportun en arrière plan !

Pascal Bodin a dit…

Merci Dom!!